Elementor #939

COMMUNICATION DE CRISE & JEU D'ENTREPRISE

La Journée de la Communication de Crise

Dans l’objectif de nous professionnaliser à maximum, il nous faut, certes, de la théories et des connaissances scientifiques, mais aussi de la pratique, afin de mettre les connaissances acquises à l’œuvre. C’est exactement ce qu’il s’est passé pour le cas de la communication de crise, que nous avons abordé dans le cadre du cours de communication interne. 

Voici le programme : pendant une journée, nous étions en équipe sans avoir, à 8 h, aucune information. Puis le cas nous est tombé dessus ! Nous étions alors plus de simples étudiants, mais des membres d’une cellule de crise, devant répondre au cas suivant : notre entreprise fictive était victime d’une cyber-attaque et d’un vol de données de clients. Nous devions alors, à partir de cette situation, commencer à se renseigner et à prendre des décisions, avant d’être informé qu’une deuxième cyberattaque avait eu lieu, et qu’une conférence de presse était organisé dans les 30 minutes à venir. Et là, chacun avait sa mission : les recherches sur les différents règlements concernant la protection des données, la sécurité prise par la direction, la création d’un communiqué de presse, la désignation des membres allant participer à la conférence et répondre aux journalistes, et ainsi de suite. Au fur et à mesure de la journée, d’autres événements ont eu lieu comme une tentative de piratage d’un ordinateur d’un membre de l’équipe, le chantage de journaliste cherchant des informations, les réactions apeurées et énervées des clients, la publication de photos à caractère privée, et j’en passe, car la journée a été plus qu’intense ! 

Pour être totalement honnête, nous étions tous lessivé après cette journée qui était franchement incroyable et stimulante ! Si c’était à refaire, je le referais sans aucune hésitation, car je me suis découverte pendant cette journée. C’est peut-être étrange dit comme ça, mais nous ne savons pas vraiment comment nous allons réagir face à une situation, et je suis heureuse de dire que je sais garder la tête froide, je ne me laisse pas abattre. J’organise les idées, je sais donc gérer une équipe, donner des conseils, être à l’écoute et attentive, enfin bref, gérer une crise, maintenant, c’est dans mes cordes ! 

Le Jeu d’Entreprise. 

Être communicant, c’est aussi comprendre que nous faisons partie d’un organisme et que nous ne sommes pas seul. Dans une entreprise, la communication peut être perçue comme un atout, à point fort à mettre en avant, ou comme un parent pauvre, demandant peu de budget, car cela n’est pas vraiment « utile ». Afin de nous faire comprendre comment le fonctionnement d’une entreprise s’articule et quelle est la place de la communication dans celle-ci, les professeurs de l’IUT Besançon-Vesoul et notamment du département Information-Communication nous ont organisé trois jours de « jeu d’entreprise ». En équipe, nous devions faire face à cinq périodes, représentantes chacune une année. À partir d’une situation initiale, nous devions prendre des décisions concernant la production de nos produits et services, le budget alloué à l’achat de brevet, d’études, d’analyses, de machines et d’innovation, mais aussi la gestion et l’organisation des équipes, le budget alloué à la communication en fonction des objectifs de la période, et j’en passe. L’objectif était évidemment de ne pas être en déficit, ni en liquidation, et de faire du bénéfice. Une fois les premières décisions prises, et donc une année de passée, nous recevions les résultats de nos décisions et devions alors analyser cette nouvelle période, en prenant donc de nouvelles décisions et directives : Des licenciements ? La mise sur le marché d’un nouveau produit ? Investissement d’un nouveau marché ? etc. 

Ces trois jours ont été extrêmement intéressants et nous ont ainsi plongés dans le monde décisionnaire d’une entreprise, tout en nous faisant comprendre qu’une entreprise est une entité, composée de plusieurs services cherchant toujours à avoir le plus de reconnaissance, de moyens, etc. Je ne sais pas si j’en aurais vraiment pris conscience sans ces trois jours, intenses en réflexions et en débats !