Écrire est un savoir-faire enseigné dès la maternelle, avec les fameux cahiers remplis de lignes de lettres. Depuis, je n’ai pu que m’améliorer dans ce domaine, que ce soit grâce aux cours, aux professeurs, mais également à l’inspiration que j’ai pu tirer des livres. De plus, faisant partie de l’équipe papier-crayon, je perçois l’écriture comme un savoir-faire de plus en plus rare, que je tiens à entretenir pour ma part. Cependant, savoir écrire est une chose, mais savoir adapter son style d’écriture et son ton en fonction de la personne à qui nous nous adressons ou du projet, du message, de l’intention, est une tout autre histoire. En tant que future communicante, je dois alors adapter tous ces éléments afin d’atteindre l’objectif défini. 

Ma formation met très largement en avant les travaux en équipe. Certains peuvent trouver ça agaçant, préférant travailler seul et sincèrement, je faisais un peu partie de cette équipe. Cependant, c’est au fur et à mesure des travaux que je me suis rendue compte à quel point le travail en équipe était important lorsque nous sommes entourés des bonnes personnes et que nous possédons les bonnes techniques. Discuter, argumenter, débattre, s’affirmer, mais aussi s’écouter, rassurer, motiver, être honnête, savoir gérer son temps, son autonomie, mais aussi prendre des décisions et j’en passe, sont pour moi les éléments essentiels pour un bon travail en équipe ! 

Comme dit précédemment, nous avons beaucoup de travaux de groupe et ils constituent souvent le plus gros de nos notes. Ainsi, la répartition des tâches et des missions est primordiale pour travailler hors des cours, mais surtout avancer sur les aspects de groupe pendant les cours ou temps dédiés. En tant que future communicante, je n’ai pas eu besoin d’apprendre à faire les choses seule car j’ai toujours été autonome, apprenant ou travaillant seule, mais toujours en respectant tout type de contraintes. Ainsi, l’autonomie est un aspect important et qui évolue et s’adapte pour chaque travail de groupe. Cet aspect, je ne cesse de l’améliorer depuis le premier travail en groupe de première année à ceux qui vont venir. 

Pour être une bonne communicante, je dois avoir la capacité d’analyser ce qui m’entoure et notamment ce qui touche à l’actualité et aux enjeux communicationnels. Mais je dois également avoir un œil constant sur les tendances, les évolutions afin d’en comprendre les changements, les conséquences et impacts et donc adapter ma communication. Pour cela, il est important de rappeler que lire, écouter ou regarder l’actualité retranscrite par les médias les plus neutres possibles, est un aspect fondamental pour une bonne communicante. Mais l’outil révolutionnaire est bien la mise en place d’une stratégie de veille, de tout type, large ou centrée sur une caractéristique précise, nous permettant d’avoir un flux continu d’informations concernant bien des sujets. 

La communication n’est pas un domaine que l’on pourrait symboliser de « long fleuve tranquille », bien au contraire. Savoir communiquer, c’est savoir réagir et s’adapter. Réagir bien et intelligemment en cas de problèmes, d’annonces, d’événements, etc. S’adapter rapidement afin de respecter les normes, règles, demandes, et d’adopter les techniques théoriques et pratiques requises. 

Faire partie du monde de la communication demande d’avoir des petites connaissances et des capacités de création. Étant de nature créative depuis mon plus jeune âge et ayant suivi divers cours sur différents secteurs de l’art plastique et appliqué, je suis continuellement entrain de faire évoluer ma créativité. De plus, j’affine mon regard, mes analyses en matière de création, grâce aux musées, expositions, films, séries, documentaires, mais aussi livres, tutoriels, etc. Cependant je l’agrandie et l’ouvre vers le monde aussi afin d’en apprendre davantage, de connaître les nouvelles techniques, tendances et évolutions en termes de création.

Être et savoir s’organiser dans ses études et dans son métier est évidemment important, d’autant plus dans le secteur de la communication, souvent, régit par les délais imposés en fonction des demandes. Bien que, en tant qu’élèves puis étudiants, nous soyons habitués aux dates de rendu, nous avons dû apprendre à nous organiser en groupe, mais aussi de façon autonome, car les rendus doivent être de la plus grande qualité. Aussi, répondre à une demande de communication est une histoire d’étapes qui dépendent de l’avancé de chacune. Il est donc primordial de savoir s’organiser afin de cerner les débuts de processus, les étapes de début, etc.

Le monde de la communication nous demande beaucoup de travailler en équipe, plus ou moins grande et pour une durée plus ou moins longue. Dans tous les cas, il est important, que l’on soit simplement un membre ou que l’on soit « chef », d’écouter l’ensemble des parties en lien avec notre projet. Notre santé mentale a un impact sur notre travail, mais aussi sur nos relations. Il faut donc observer les personnes autour de nous, les questionner, les écouter. Il peut aussi nous être demandé de les rassurer, de les motiver. En bref, chaque membre d’une équipe doit être un soutien pour les autres.

Dans le secteur de la communication, les journées ne sont pas forcément de longs fleuves tranquilles, et peuvent donc parfois demander de réagir rapidement, intelligemment et efficacement, et de s’adapter aux différentes situations dans lesquelles nous nous trouvons. Faire des audits, des enquêtes, de la surveillance et de la veille, mais aussi partager, chercher de l’information, remonter et redescendre l’information et j’en passe. Tous ces éléments, j’ai eu la possibilité de les acquérir et de les affiner notamment à l’occasion d’événements organisés par la formation, comme la Journée de Communication de Crise, ou encore le Jeu d’Entreprise.